Yaka’y démarre un partenariat avec Le moulin à papier Richard de Bas
700 ans de fabrication à la main
Un peu d’histoire, et quelques histoires…
C’est en 1463 qu’Antoine Richard achète un Moulin à Ambert, petite ville du Puy-de-Dôme nichée entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne. « De Bas » puisque se situant en aval du village, le moulin étant l’un des acteurs d’une industrie renommée : les croisés locaux avaient en effet ramené de leurs voyages les méthodes et techniques apprises des Arabes, et Ambert compta à la période la plus florissante pas moins de 150 moulins actifs.
En 1942, Marius Péraudeau, grand-père des actuels dirigeants, Emmanuel Kerbourc’h et Sylvain Péraudeau, rachète ce moulin, alors que son activité a cessé cinq ans auparavant. Un grand-père visionnaire, le Marius : en pleine guerre, à trente ans à peine, il décide de relancer une activité et un métier déjà en train de disparaitre à cette période. Pressentant les mutations technologiques et le déclin de cet artisanat, il fut le premier à relancer la fabrication du papier à la main en France, avant de faire des émules et sauver ce patrimoine matériel et immatériel, un savoir-faire.
Fabriquer du papier à la main
30 heures sont nécessaires à la « pile à maillets », qui n’est autre que la machinerie en bois du moulin, pour broyer, déchiqueter et mélanger la pâte : c’est en effet à partir de chiffons de récupération en lin, chanvre, coton ou métis que le mélange s’élabore. Préalablement découpés en morceaux d’environ 5 cm², ce sont 7 kilos de chiffons mélangés à 30 litres d’eau que la pile, actionnée par la roue, va patiemment préparer, jusqu’à l’obtention d’une pulpe.
Le Moulin Richard de Bas produit en moyenne deux tonnes de papier par an, qu’il vend. Portant ce patrimoine historique, culturel et familial, les deux cousins à la tête du moulin sont la troisième génération à perpétuer la tradition, alors même que le moulin, classé Monument Historique, fonctionne et se transmet depuis 700 ans.
Après une rencontre dans l’été , Nous avons décidé à Yaka’y de mettre en avant cette activité et de faire fabriquer deux produits. Tout naturellement nous avons opté pour la tirelire car à Yaka’y on aime bien jouer sur le coté économe des auvergnats mais aussi un mini carnet , yaka’y noter tout ce qui nous passe par la tête
Nous vous invitons à venir visiter le moulin entre amis, en famille et faire découvrir la magie de l’histoire du papier de chiffon
Tirelire en papier